Cépages gaillacois
Le vignoble de Gaillac est riche de plusieurs cépages autochtones qui font le caractère et la typicité de ses vins. Voici une présentation de ces différents cépages et de leur histoire.
Cette frise historique est participative. Si vous avez en votre possession des connaissances, ouvrages, photos ou tout autre document en relation avec l’histoire du patrimoine viticole gaillacois, n’hésitez pas à devenir contributeur !
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Duras
Ce cépage, très anciennement connu à Gaillac, n’a été retrouvé ailleurs que de façon très anecdotique (Ariège ou Aveyron notamment). Tallavignes, dans l’Ampélographie de Viala de Vermorel (tome3, 1902) fait été d’un acte notarié citant le Duras dans le Tarn en 1484.
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Mauzac
Apparu dès le seizième siècle dans la littérature (1525, Mausac dans le Tarn), il est par la suite cité à de multiples reprises dans tous les vignobles du Sud-Ouest, de l’Aveyron au Bordelais, ainsi que dans l’Aude. C’est cependant à Gaillac qu’il reste le plus fréquemment mentionné.
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Prulenart
Cépage ancien de Gaillac, il est signalé dès le XVIème siècle dans le vignoble, jusqu’à la crise du phylloxera, arrivé dans le Tarn en 1879. Il est cependant difficile de le différencier du Côt N avec lequel il partage certains même nom.
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Ondenc
L’Ondenc est un cépage du Sud-Ouest qui a longtemps peuplé les vignobles bordelais, bergeracois, Duras et Gaillac.
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Liens de parenté des cépages
Le liens de parenté entre les principaux cépages du sud ouest. Le Sud-Ouest est un véritable musée ampélographique qui donne toute son originalité et son identité à ses vins. Il est le berceau d’un quart des cépages français.